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Langue et mythologie
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La mythologie, c'est l'ensemble des légendes merveilleuses, les mythes qui sont racontés dans tous les pays du monde depuis la nuit des temps.
Ces histoires plus ou moins inventées aident les hommes à se libérer de leurs peurs, de l'angoisse de la mort et de l'inconnu.Sous une forme imagée, elle tente d'expliquer l'origine du monde, les phénomènes de la nature, certains traits de caractère de l'Homme, ses comportements et ses pulsions. Ce sont des leçons de vie et de sagesse.
Midas, par exemple, avide de richesse, obtient le pouvoir de transformer en or tout ce qu'il touche… Mais ce n'est pas très pratique pour manger !
Les mythes invitent les mortels à vivre en harmonie avec le monde qui les entoure et à l'accepter tel qu'il est.
Notre civilisation occidentale a hérité des magnifiques histoires de l'Antiquité léguées par les Grecs, puis par les Romains, qui s'en sont appropriés les dieux.
La Grèce antique: Dieux, héros et monstres
La mythologie grecque et romaine est peuplée de dieux, de héros et de mortels, suivis d'une ribambelle de divinités secondaires, nymphes, naïades, satyres, etc.
LES EXPRESSIONS
La Grèce antique est le berceau de la civilisation occidentale. Ses dieux et ses héros sont encore vivants dans notre langage de tous les jours à travers des expressions qui ont pour origine la mythologie grecque puis romaine.
Toucher le pactole
Se croire sorti.e de la cuisse de Jupiter
Etre médusé.e
Réaliser un travail de Titan
Ouvrir la boîte de Pandore
Taquiner la muse
Un cheval de Troie
Le fil d'Ariane
Le talon d'Achille
Des paroles sibyllines
Le supplice de Tantale
Jouer les cassandre
Une épée de Damoclès
Servir de mentor
Tomber dans les bras de Morphée
Se ronger foies
Se perdre dans un dédale
Un calme olympien
Pas de panique !
Etre narcissique
Trancher le noeud gordien
Ecouter le chant des sirènes
Poursuivre une chimère
La corne d'abondance
Les flèches de Cupidon
Une voix de Stentor
Ces formules imagées, tout en racontant les aventures d'une divinité, l'exploit d'un héros ou les méfaits d'une créature monstrueuse, illustrent des idées, des opinions, des sentiments éprouvés de tous temps et en tous lieux; elles frappent les esprits, permettent de dire exactement ce que l'on pense, et soulignent les défauts des hommes qu'elles incitent à la prudence.
LES ANTONOMASES
L’antonomase est une figure de style qui consiste à remplacer un nom commun par un nom propre ou, à l’inverse, à remplacer un nom propre par un nom commun ou par une périphrase.
un adonis
une amaryllis
monter en amazone, une amazone
un amphitryon
un apollon
un atlas
un calypso
un centaure
un cerbère
le chaos
une chimère
un cupidon
un daphné
un dédale
de l’écho
une égérie
la flore
la fortune
une furie
un griffon
l’harmonie
une harpie
une iris
une jacinthe, une hyacinthe
un laïus
une ligie
une mégère
une méduse
le mercure
un mentor
une minerve
une muse
un narcisse
le nectar
une némésis
une nymphe
l’océan
une odyssée
l’oedipe
un pactole
un palladium
la panacée
un phénix
une psyché
un pygmalion
un python
le rhesus
un satyre
une sirène
un sosie
un sphinx
la syphilis
un titan
un triton
un typhon
une vénus
le vulcain
le zephyr
Osez la grandiloquence
Plein de jolis mots qui s'ajoutent régulièrement
Abstème : quelqu'un qui ne boit jamais.
Abhorrer : avoir en horreur.
Acception : sens.
Admonester : réprimander.
Affectation : manque de naturel.
Agapes : festin.
Agelaste : qui ne rit jamais.
Agreste : d'une simplicité rustique, champêtre.
Aigrefin : escroc.
Alléguer : prétexter.
Ambroisie : Nourriture des dieux de l'Olympe. Mets exquis.
Amphigouri : Discours embrouillé. charabia, discours confus, fatras. Langage ou écrit obscur, embrouillé, peu intelligible.
Annihiler : réduire à néant.
Antepénultième : l’avant-avant-dernier. Et l’avant-dernier s’appelle le pénultième.
Apocryphe : se dit d’un texte qui n’est pas authentique, dont l’origine est douteuse.
Arroger : attribuer par décision personnelle.
Ascète : qui mène une vie austère.
Astreindre : assujettir, contraindre.
Atermoiements : tergiversations.
Attiédir : rendre moins vif·ve.
Auréoler : donner de l'éclat, du prestique.
Autodafé : cette expression vient de la période de l’Inquisition espagnole, où ont aimait bien mettre en scène les exécutions des hérétiques. La mort par le feu étant particulièrement impressionnante et douloureuse, c’était une méthode couramment utilisée. Au fil des siècles, les livres bannis par des autorités religieuses ou politiques ont subi le même sort. Aujourd’hui l’expression est plutôt utilisée dans un contexte littéraire. Un autodafé est donc devenu l’acte de brûler un livre.
Badin : qui aime à rire, à plaisanter, d'un naturel gai et enjoué (folâtre).
Bélître : mendiant, vaurien.
Borborygme : bruit semblable à un gargouillis, parole incompréhensible (comme chaque fois que trump parle).
Boustrophédon : Il s’agit d’un jeu littéraire. Le boustrophédon est un jeu inspiré des codes secrets. Il consiste tout simplement à transcrire les mots de droite à gauche et non pas de gauche à droite comme on le fait normalement en français. Par exemple : « Il est parti » devient « Itrap tse li ».
Bovarysme : maladie textuellement transmissible inventée par Flaubert. Touche exclusivement les jeunes filles en fleur férue d’idées romanesques qui préfèrent fuir dans l’imaginaire plutôt que d’affronter la réalité de leur vie.
Brimborion : fait sans importance ou petit objet de peu de valeur.
Calligramme : poème en forme d’œuvre d’art. L’auteur écrit/dessine son texte de telle sorte que ça ressemble à quelque chose à la fin (ce qui n’est pas toujours garanti en temps normal). Les calligrammes les plus célèbres sont ceux de Guillaume Apollinaire.
Carcan : milieu social replié sur lui-même, étouffant.
Cauteleux·euse : se dit d'une personne qui n'est pas franche, qui cache son jeu.
Chaperonner : guider, surveiller.
Chassies : humeur onctueuse et jaunâtre secrétée sur le bord des paupières et qui colle aux yeux.
Chrestomathie : Une chrestomathie désigne une anthologie de textes consacrée à un auteur classique. Souvent, on parle de chrestomathie pour les auteurs latins ou grecs anciens qui servent de support pour l’apprentissage de leurs langues respectives.
Collusion : accord secret.
Conciliabule : conversation où l'on chuchote.
Congénère : individu du même genre (type).
Connivence : complicité.
Contempteur : personne qui dénigre.
Corroborer : appuyer une idée.
Coruscant·e : qui brille intensément, qui scintille vivement, qui étincelle, qui éclate par sa lumière aux yeux de celui qui regarde. Par extension, en littérature, coruscant qualifie les textes au style brillant, qui emploient un vocabulaire rare, qui se distinguent par leur goût pour les archaïsmes, les tournures démodées, etc.
Déférence : soumission.
Déliquescence : corruption, décomposition.
Désargenté : ruiné.
Désavouer : nier, désapprouver.
Dévoyer : détourner du droit chemin.
Dissension : discorde.
Dissentiment : désaccord, opposition.
Dissolu : débauché.
Dithyrambique : très élogieux.
Draconien : d'une excessive sévérité.
Drastique : qui exerce une action très énergique.
Éconduire : congédier.
Édulcoré : adouci, affadi.
Enchifrené : qui a le nez embarrassé par un rhume de cerveau
Entremêler : mélanger, associer.
Exacerber : exaspérer, irriter, aggraver.
Factice : faux, imité, pas naturel.
Fantasque : se dit de quelqu'un d'imprévisible, original.
Florilège : Recueil d'oeuvres.
Frairie : festivité consacrée au divertissement et à la bonne chère
Frénésie : état d'exhaltation violente.
Friand : qui aime et recherche avidement.
Fumisterie : qui ne peut pas être pris au sérieux.
Fustiger : blâmer, critiquer violemment
Gager : parier, être sûr.
Grégaire : qui a l'instinct de groupe.
Grief : charges, reproches.
Haranguer : exhorter, encourager.
Harassant : extrêmement fatigant, éreintant.
Hantise : obsession, peur maladive.
Histrion : personne bouffonne
Impéritie : manque d'aptitudes, d'habiletés.
Inanité : caractère de ce qui est vain.
Incivilité : ne respecte pas les règles de vie.
Incurie : manque d'organisation, laisser aller.
Instigation : sollicitation, suggestion.
Interlope : illégal, douteux, suspect.
Inextinguible : qui ne peut s'éteindre.
Kaléidoscopique : coloré et qui change rapidement (exemple: un paysage)
Labyrinthique : qui est d'une complexité inextricable.
Lapidaire : concis·e, succint·e.
Laudatif : élogieux·euse.
Limpide : parfaitement clair·e, intelligible, transparent·e.
Luciférien·ne : diabolique
Luxure (f) : goût immodéré, recherche et pratique des plaisirs sexuels, considérés comme immoraux.
Machiavélique : rusé et perfide.
Malingre : rachitique, chétif, maladif.
Margouillis : situation fâcheuse.
Matamore : faux brave
Méandre : labyrinthe
Mésalliance : union de personnes différentes.
Mireillesque : se dit de quelqu'un·e ou de quelque chose qui peut d'abord sembler étrange, insaisissable, incongru·e, voire bizarroïde ou excentrique, mais qui finalement s'avère très ordinaire. Comme dans «Cette prof est très mireillesque!»
Miscellanées : Toujours utilisées au pluriel, les miscellanées servent à désigner un genre littéraire. Il s’agit d’un recueil de textes très variés qui ont pour seul point commun un thème précis.
Nébuleux·euse : qui manque de clarté, imprécis·e.
Nidoreux·euse: qui dégage une odeur d'oeuf pourri.
Obduration : Endurcissement intérieur, le fait de dessécher son cœur, devenir insensible, intraitable, sourd à l’appel du prochain. L’obduration est une progression négative, une dégradation : on s’endurcit petit à petit. C’est une obstination dans la dureté.
Objurgations : mises en garde.
Obligeant·e : serviable.
Obnubilé : entêté, obsédé.
Obscurantisme : ignorance, préjugés.
Occurences : apparitions.
Olympien·ne : noble, majestueux (calme olympien).
Ondoyer : bouger en s'élevant et s'abaissant.
Opacité : caractère de ce qui est obscur.
Palabrer : discuter longuement (d'où le nom du café L'arbre à palabres)
Pandiculer : bâiller tout en étirant les bras et les jambes
Parer à : faire face à, affronter.
Petrichor (masc) : l'odeur de la terre après la pluie.
Pléthore : abondance, excès.
Pérorer : parler avec emphase (attention : ne pas utiliser l'expression mettre l'emphase sur qui est un calque de l'anglais)
Pétulant·e : vif·ve, brusque, fougueux·euse.
Pécule : économies.
Panégyrique : éloge.
Perfide : déloyal, traître.
Perfidie : déloyauté, trahison.
Pleutre : couard, lâche.
Prodigalité : dépense.
Pléthorique : surabondant.
Paganisme : qui relève du monde païen.
Privautés : familiarités.
Quiproquo : erreur qui consiste à prendre une personne, une chose pour une autre ; malentendu qui en résulte.
Remugle : odeur prenante et désagréable.
Salmigondis : assemblage hétéroclite et incohérent de choses, un méli-mélo d’idées ou de propos sans suite ni liaison, ce qui donne un ensemble confus.
Sardonique : ironique et méchant·e.
Sbires : acolytes
S'ébaudir : s'étonner grandement.
Sémillant·e : qualifie une personne vive, gaie, pétillante, joyeuse, ce qui se traduit dans ses manières, ses paroles, dans son esprit, ou ce qui caractérise son style général.
S'enferrer : se prendre à ses propres mensonges.
Sophisme : raisonnement qui s'avère faux.
Sourcilleux·euse : exigeant·e, pointilleux·euse, sévère.
Stipendier : acheter sa complicité.
Stupre : luxure.
Sublimer : transcender, rendre meilleur.
Suborner : séduire et corrompre.
Sycophant·e : Personne hypocrite, fourbe. Un délateur voire calomniateur.
Syllogisme : logique illogique.
Traverses : épreuves.
Transports : élans.
Véloce : qui se déplace à grande vitesse
Vénal : qui cherche l'intérêt matériel.
Vespéral : qui a lieu le soir
Vicier : polluer, corrompre, rendre nul.
Vitupérer : blâmer, protester.
Xyloglotte : personne pratiquant la langue de bois
Zizanie : discorde